Est-on plus heureux quand on s’expatrie ?

expatrier
  • Changer d’atmosphère et d’ambiance,
  • développer des nouvelles opportunités d’affaires,
  • améliorer sa situation financière…

Les raisons qui poussent près de deux millions des français à s’expatrier sont multiples. Un choix qui n’a rien d’anodin mais qui n’est pas forcément vécu comme le souhaiteraient les nombreux expatriés français disséminés partout dans le monde. C’est du moins ce qu’a tenté d’expliciter M. Mickaël Mangot, enseignant à l’ESSEC et consultant en économie comportementale et économie du bonheur lors d’une interview accordée à Challenges.

 

L’herbe n’est pas (forcément) plus verte ailleurs

Heureux ou pas heureux ? Une question un peu complexe à laquelle répondre d’autant plus qu’il n’existe(rait) pas d’études de panel pour déterminer sur la durée le bonheur de ces aventuriers avant et après leur départ à l’étranger. Toutefois, les enquêtes académiques sont quant-à elles un peu plus précises sur la question : les expatriés vivent moins heureux que les habitants locaux du pays hôte. Et cela pour plusieurs raisons :

  • Discriminations (à niveau de vie identique)
  • Peu de relations sociales et moins satisfaisantes,
  • La nostalgie parfois profonde du pays,
  • Insatisfaction vis-à-vis de la situation financière…

 

Erreur de casting ou choix de circonstance ? La question reste posée. Toutefois, il existe quelques indicateurs à considérer si l’on souhaite refaire sa vie, de manière plus heureuse, à l’étranger.

 

S’expatrier, quelle est la configuration idéale ?

La principale raison de l’expatriation étant de loin le besoin de s’établir dans un pays d’accueil offrant plus de garanties financières par comparaison au pays d’origine. Le scénario idéal serait alors d’émigrer vers les pays qui présentent les caractéristiques ci-dessous :

  • Un niveau de vie supérieur (Ex : La France vers la Suisse),
  • Un milieu favorisant une situation relative identique, sinon améliorée à l’échelle sociale.

L’expatrié qui sera également exposé à une contamination du climat psychologique de son pays hôte doit privilégier les pays dont les habitants sont heureux pour mieux s’épanouir.

Enfin, l’erreur classique que beaucoup d’expatriés commettent est de penser que le climat en place dans un pays donné procure forcément une fréquence quotidienne d’émotions positives relativement importantes pour assurer le bonheur tant recherché. Ce qui n’est pas véritablement le cas. Des recherches l’ont prouvé.

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Catégorie : Vie étudiante