Le statut des stagiaires renforcé à l’Assemblée

Le statut des stagiaires renforcé à l’Assemblée

Le stage est un formateur. Mais souvent dénoncé à cause d’abus. Il y a quelques jours, le  nouveau texte etait en discussions devant le Parlement, Mon Ecole de Commerce revient sur ce dispositif.

Chaque année 1,2 millions de jeunes bénéficient d’un contact avec le monde du travail grâce au stage. Mais le stage a parfois mauvaise réputation. Pour contrer les abus, l’Assemblée vient de voter une loi pour renflouer le droit des stagiaires.

 

 

Une loi, et des objectifs

 

Trois objectifs sont définis dans cette proposition de loi :

 

–  L’intégration des stages dans les cursus de formation.

– Un encadrement pour limiter les abus.

– L’amélioration de la qualité des stages dispensés grâce à un référent désigné dans les établissements et un tuteur dans les entreprises.

 

Des droits !

 

Désormais le stagiaire aura le droit :

 

– d’accéder aux restaurants d’entreprise.

– d’obtenir des titres restaurants

– de bénéficier de la prise en charge des frais de transport

– de jouir d’une gratification fixée à 436 euros par mois, dès le premier jour de stage.

 

Par ailleurs, l’affectation des stagiaires à des tâches dangereuses pour leur santé ou leur sécurité sera interdite.

Enfin, pour ceux qui s’envolent vers d’autres horizons, il est prévu que les stagiaires soient informés sur leurs droits dans le pays d’accueil.


Stop aux abus

 

Les débats parlementaires ont rappelé que le stage doit demeurer un outil au service de la formation, et pas un substitut à l’emploi.

D’ailleurs, la proposition de loi prévoit une procédure par laquelle l’inspecteur du travail pourra informer l’entreprise des infractions constatées. En cause le travail dissimulé…. 2000 euros d’amende par stagiaire, voir 4000 euros, si la société réitère.

 

 

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