Chaque année, vous êtes des centaines voire des milliers à entreprendre la rédaction d’un mémoire de fin d’études, faisant office du dernier obstacle à maîtriser pour l’obtention d’un diplôme. Pour tout ce qu’il représente dans le cursus d’un étudiant, ci-dessous vous sont proposés quelques conseils pour mieux rédiger votre mémoire.
Bien structurer son contenu dans un environnement calme
La rédaction est l’étape finale d’un mémoire de fin d’études, après probablement un travail de terrain réalisé sous l’encadrement d’un directeur de mémoire. Elle demande une concentration maximale afin que la qualité scientifique du travail ne soit pas remise en cause. Et sur le plan opérationnel, la conception d’un plan rédaction doit toujours précéder la conception du contenu du document.
En effet, la qualité d’un mémoire de fin d’études, hormis la pertinence du sujet, est jugée en fonction des choix et de la structuration de son contenu. Pour cela, il faut au préalable établir un plan de rédaction bien réfléchi mettant en lumière la façon dont vous abordez la problématique du sujet, identifier les idées principales qui s’y rapportent ainsi que l’argumentation et les explications nécessaires. Et n’oubliez surtout pas, dans la subdivision du travail, de bien travailler l’arborescence du développement (Chapitres – Sous-chapitres, Sections…).
Etablir une bibliographie substantielle et aérer son travail
Un travail scientifique digne de ce nom doit s’appuyer sur une bibliographie conçue, dans le cadre du mémoire de fin d’études, à partir d’excellentes sources scientifiques et académiques, afin de cerner les fondamentaux du sujet et de le traiter de manière rigoureuse.
En ce qui concerne la lisibilité d’un mémoire, elle est très essentielle dans la mesure où elle permet, à priori, de mieux cerner les idées contenues dans le document. Et, cela passe par la forme, c’est-à-dire un contenu rédigé à travers des paragraphes, dont chacun sera distinctement porteur d’une idée ou d’un argument précis. Les phrases de transition entre deux idées ou argumentations confèrent une excellente articulation au document. Pour le style de rédaction, vous privilégierez un style sobre, concis et surtout des tournures de phrases impersonnelles. Cela permettra, à la fois, d’être plus crédible et vous évitera de vous perdre dans vos idées.
Enfin, pour éviter les désagréments de dernières minutes, il importe de connaître les règles de mise en forme imposées par votre cahier des charges. Enfin, relisez-vous et faîtes lire le travail par des tierces personnes.
Crédit photo : Blog Expertmemoire