Avec l’anglicisation inévitable du cursus universitaire, évaluer l’aptitude des étudiants à mener à bien un projet académique dans la langue de Shakespeare est un enjeu vital pour les universités et les grandes écoles. Bien qu’ils soient quarantenaires, les TOEFL et TOEIC n’ont eu le vent en poupe qu’au début des années 2000, avec le phénomène du bilinguisme systématique, et son fameux « Anglais – lu, écrit et parlé » griffonné sur tous les CV. Avec ces certifications standardisées, votre niveau d’Anglais devient une affaire de chiffres. Trois conseils pratiques pour réaliser un score « Sésame »…
1. TOEFL ou TOEIC : Faîtes vos jeux
Le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) a vocation à évaluer votre anglais dans un contexte académique universitaire. Condition sine qua none à l’accès aux universités Américaines, Anglaises ou Canadiennes, le TOEFL s’est peu à peu substitué aux cours de mise à niveau dispensés en S1.
Le TOEIC (Test of English for International Communication) est l’alter égo professionnel de son prédécesseur. Atout indéniable sur un Curriculum Vitae, cette certification améliore votre employabilité, pour peu que votre score plaide en votre faveur. Noté sur 990, le TOEIC se déroule en deux heures, réparties sur deux épreuves sous la configuration QCM : compréhension orale (45 minutes) et compréhension écrite (75 minutes).
2. Evaluer objectivement son niveau avant de se lancer
Des centaines de tests plus ou moins fiables pullulent sur le net, il serait dommage de s’en priver. Si la tendance est au 18/20, il est temps d’activer la révision proprement dite. Dans le cas contraire, une petite période de mise à niveau peut s’avérer nécessaire. Ces précautions sont loin d’être anodines. En effet, obtenir un mauvais score au TOEFL/TOEIC est non seulement une perte de temps et d’énergie, mais aussi d’argent.
3. Maximiser ses chances en s’exerçant à blanc
Même si les tests varient ostensiblement, la trame sur laquelle vous serez interrogé demeure plus ou moins linéaire. Prendre le temps de s’exercer en parcourant les annales est un facteur clé de succès malgré un bon niveau d’anglais. Il n’est pas rare qu’un « native speaker » obtienne des scores moyens aux TOEFL. Voici, les points sur lesquels il faudra mettre l’accent :
- Ne pas faire l’impasse sur les fondamentaux : concordance des temps, « modal verbs », prépositions…Etc.
- Exercer son écoute : insister sur les homophones et la prononciation Américaine.
- Anticiper sa rédaction : maîtriser les connecteurs logiques et temporels afin de prendre un temps d’avance sur votre rédaction.