Les étudiants qui lancent leurs entreprises sont de plus en plus nombreux, mais ils manquent parfois de financement pour concrétiser leurs projets… c’est là que SparkUp intervient !
Interview avec l’un des cofondateurs : Jeremy Ley.
Présentez nous l’équipe SparkUp (nom, formation, rôles, expérience…) et comment elle s’est formée.
Olivier Godement et moi, on s’est rencontrés à Sciences Po avant de suivre une formation business, lui à l’ESSEC, qui est aussi notre incubateur, et moi à HEC. On a donc des formations très proches et en termes de rôles on est à peu près interchangeables. En revanche, nos personnalités sont sensiblement différentes et c’est ce qui fait notre alchimie. Je propose en moyenne 15 idées par jour qu’Olivier démolit gentiment avant d’en identifier une ou deux qu’on peaufine ensemble.
Comment vous est venue l’idée de créer une start-up pour aider d’autres start-up ? Etait-ce l’idée de départ ou avez eu le déclic en essayant de lancer un autre projet ?
A Sciences Po on nous a expliqué pendant 5 ans que le financement des entrepreneurs en France était catastrophique. Ensuite, il y a eu un copain qui a monté sa boîte et dans laquelle on aurait été ravis de mettre des billes avant de se rendre compte que c’était bien trop compliqué par rapport aux montants qu’on pouvait décaisser. Enfin, il y a un ami qui nous a alerté sur l’explosion du crowdfunding type Kickstarter avec plus de 350 millions de dollars trouvés pour des projets innovants.
Du coup, notre sang n’a fait qu’un tour et on a décidé de lancer SparkUp, la première plateforme de « socialfunding » qui permet aux entrepreneurs de financer leur entreprise en mobilisant leurs proches en contrepartie d’actions. L’idée c’est de répondre au manque de financement des entrepreneurs en capitalisant sur leurs réseaux d’amis, de collègues et de parents, au moyen d’outils inspirés du crowdfunding.
Je précise que notre service ne s’adresse pas uniquement aux startupers mais à tout type d’entrepreneur. Restaurateurs, garagistes, boutiquiers, tous peuvent profiter de ce nouveau mode de financement. La seule condition c’est d’avoir autour de soi des gens qui sont prêts à investir quelques centaines ou quelques milliers d’euros dans le projet.
Quel a été le plus difficile ?
Le plus difficile est encore devant nous ! Maintenant qu’on a notre prototype, il s’agit de valider notre concept et de croître. On espère rapidement décupler le « lovemoney », c’est-à-dire l’argent des copains, des cousins et des cinglés.
A l’heure d’aujourd’hui comment se porte SparkUp? Quels sont vos projets futurs ?
SparkUp se porte bien. Nos premiers projets ont été mis en ligne en juillet, d’autres le seront en septembre et on compte bien annoncer nos premières levées de fonds cet automne.
Nos projets futurs sont aujourd’hui tous centrés sur SparkUp. La refonte du cadre législatif du financement participatif devrait nous simplifier la vie et nous permettre d’aider davantage d’entrepreneurs à trouver les financements pour se lancer ou développer leur activité.
Avez-vous un message que vous voulez faire passer aux étudiants qui liront cet article ?
A ceux qui réfléchissent à se lancer, je vous recommande vivement de lire le bouquin d’Eric Ries, Lean startup, qui donne plein de conseils pour rationaliser la création d’une entreprise. Aussi, parlez à des gens qui se sont lancés pour avoir leur feedback sur ce qu’est le quotidien d’un entrepreneur.
Surtout, n’hésitez pas à nous contacter, on sera ravi d’échanger par mail, téléphone ou autour d’un café (contact@sparkup.fr).
J’en profite pour annoncer que SparkUp cherche un(e) étudiant(e) pour devenir notre responsable de la communication. Pour les personnes intéressées, c’est toujours la même adresse contact@sparkup.fr.
Retrouver toutes leurs actualités sur leur page Facebook ou sur http://www.sparkup.fr
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