Un site qui relaye des coups de cœur, testés et approuvés en Finistère ! Mamezell’en finistère, une start-up originale, qui fait partie de l’incubateur de France Business School. Interview de Virginie Le Gall, fondatrice de Mamezell’en finistère.
Quel est votre parcours ?
Après des études de lettres (Maîtrise de Lettres Modernes), je suis devenue professeur de français en collège et lycée. J’ai enseigné pendant 3 ans.
Comment vous est venue l’idée de ce concept ?
La période de ma grossesse m’a amenée à me poser de vraies questions sur ma carrière. J’ai réalisé que je voulais créer mon entreprise. A 25 ans, c’était le bon moment. J’ai toujours été à l’affût de bonnes adresses en Finistère. Trouver le professionnel de talent, le resto atypique… fait partie des mes loisirs. En achetant chez des commerçants locaux, on leur permet de grandir et de s’épanouir. J’ai réalisé que beaucoup de personnes étaient sensibles à cette démarche. Pourtant, les petites entreprises étaient difficiles à trouver. En échangeant avec des commerçants, artistes et artisans, j’ai identifié combien il était difficile pour eux de se faire connaître. En raison des coûts d’une campagne de communication, ils préféraient souvent compter sur le simple « bouche à oreille ». Entre l’offre et la demande, il manquait donc un intermédiaire. Une « entremetteuse » en somme ! De là est née Mamezell’ en finistère : dénicheuse de talents et créatrice de réseaux.
Que peut-on trouver sur le site ?
Les internautes (60% de femmes environ) trouvent sur le site web de Mamezell’ un panel de bonnes adresses sélectionnées par nos soins. Nous partageons nos coups de cœur, testés et approuvés en Finistère. Nous sélectionnons ces professionnels à partir de plusieurs critères : le rapport qualité/prix, l’ambiance, l’éthique et l’originalité. Chaque adresse proposée est un portrait d’entrepreneur Nous les présentons de manière ludique et sympathique, à travers des articles illustrés, des vidéos, des chroniques à la télé locale et des interviews à la radio. Sur www.mamezell-en-finistere.com, on trouve aussi un agenda des bonnes idées d’activités et sorties dans le département.
Quand et comment avez-vous lancé Mamzell’en finistère?
En mai 2012, j’ai d’abord créé un blog nommé Mamezell’ Virginie, présentant de bonnes adresses en Finistère. Ce blog m’a permis de tester le concept, d’analyser le marché et de parfaire mon écriture web. En 9 mois d’existence, le blog a enregistré 29000 visites. J’ai ainsi pu agrandir mon réseau et communiquer sur mon concept. Grâce au blog, je suis aussi devenue chroniqueuse sur la tv locale Tébéo. Depuis septembre 2012, j’y présente chaque semaine de bonnes adresses sélectionnées par Mamezell’. Ensuite, j’ai intégré l’incubateur Produit en Bretagne. Nous disposons donc d’un bureau dans cette structure à Brest. Et nous sommes parrainées par ce réseau très soudé. Il y a un an déjà , nous lancions le site web www.mamezell-en-finistere.com, Depuis, nous avons affiné nos services. Notre activité première consiste à faire de la mise en lien, du B to B. Nous travaillons pour des entrepreneurs qui cherchent à travailler avec d’autres professionnels, à communiquer et à grandir. Nous les accompagnons dans leur développement, et tentons de leurs donner toutes les clés, à la hauteur de leurs ambitions.
Pourquoi ce nom ?
Difficile de trouver le nom de son entreprise ! L’idée de « Mamezell’ » m’est venue à force de définir mon activité. J’avais plaisir à dire que mon rôle était celui d’une entremetteuse mettant en liens professionnels et particuliers. D’où l’idée d’un personnage sympathique et malicieux, « une commère du village » ! Etant actrice de l’économie locale, j’ai voulu un nom à consonance bretonne. D’où « Mamezell’ » qui signifie « Mademoiselle » en breton.
Comment avez-vous trouvé les différents contacts et comment les convaincre ?
J’ai trouvé mes premiers contacts via mon réseau personnel. Puis j’ai intégré le réseau Entreprendre au Féminin. Cette association m’a permis de grandir. J’y ai aussi trouvé un véritable soutien auprès de femmes très dynamiques. Cette cohésion m’a beaucoup portée dans l’aventure de la création d’entreprise. J’ai pu convaincre mes premiers clients grâce au bouche-à-oreille. Les premiers articles que j’ai rédigé sur mon blog étaient gratuits. Ils offraient de bons retours aux professionnels que je présentais. Ce sont eux qui m’ont recommandés auprès de leurs réseaux. Aujourd’hui, ce sont les entrepreneurs qui nous contactent pour bénéficier de nos services. Notre premier atout, c’est notre réputation !
Y a-t-il des limites aux offres proposées par Mamzell’ ?
Aujourd’hui, nous sommes deux. Je me suis associée avec Marie Boutron, une ancienne journaliste de BFM TV. A deux, nous tenons à proposer des services de qualité. Afin de bien satisfaire nos clients, nous avons établi un « numerus closus » : un nombre de clients à ne pas dépasser pour le moment. Nous sommes au plafond de ce seuil. Les « places » se libèrent dans une logique de roulement.
Quels sont les projets futurs ?
Nous avons de beaux projets… Mais cela reste encore secret !
Que faites-vous pour communiquer sur votre site ?
Nous avons acquis une solide réputation. Le bouche-à-oreille fonctionne bien en Bretagne. Les médias n’hésitent pas à nous solliciter. Vous êtes un entrepreneur français et vous voulez partager votre projet ? Contactez-nous !