Le glas de la France Business School a sonné !

Le glas de la France Business School a sonné !

Forte de ses ambitions initiales de montrer coûte que coûte que l’union fait la force, les 4 écoles fondatrices de la France Business School née en 2012, s’avouent vaincues à l’issue d’une expérience relativement négative où :

  • conflits sociaux,
  • désaccords et
  • mauvais choix stratégiques ont jalonnés ces deux dernières années qui auraient du être celles d’un renouveau prometteur.

A présent, les écoles de commerce d’Amiens, Clermont- Ferrand, Brest et Tours-Poitiers vont reprendre leur autonomie financière, juridique et sociale, dés le 1 Janvier 2015. Retour en arrière sur une fusion, loin d’être satisfaisante…

« Folie des grandeurs ? »

La fusion est à la mode dans le domaine de l’enseignement. Concours communs, modes de fonctionnement similaires, cursus plus enrichissants mais aussi possibilité pour les étudiants de bénéficier d’un diplôme plus complet, force est de constater que certains nouveaux groupes à l’image de Skema, ont le vent en poupe.

La raison de cet échec ? Une fusion bâclée où les impondérables n’ont pas été pensés en amont mais aussi des divergences de points de vue en matière de gestion sur lesquels les dirigeants de chacun des écoles n’ont pas réussi à s’accorder …

« Une créativité payée au prix fort ! »

En cause également le tarif quasi irréaliste demandé par la France Business School, à savoir, pas moins de 9000 euros par an pour un diplôme reconnu par l’Etat. Un échec commercial cuisant, pour cette école qui n’a pas réussi non plus à séduire le nombre d’étudiants escompté malgré une formule de recrutement innovante : les Talents Days !

Rapprochement peu judicieux au final, puisque les 4 écoles ayant adhéré à la fusion s’avèrent être de cultures totalement différentes, certaines ayant de plus, un niveau nettement inférieur aux autres.

Pour les étudiants de cette année, pas d’inquiétude, tout se déroulera comme prévu. Les fusions seraient elles finalement à lancer avec précaution ? MEC répond non, toute innovation en matière d’enseignement étant bonne à prendre.

Catégorie : Actualités