Dans le paysage des écoles de commerce Françaises, les modèles de fusion ne cessent de se développer, mais le processus n’est pas un long fleuve tranquille. Explications.
Pourquoi fusionner ?
Dans un marché mondialisé de plus en plus concurrentiel, les écoles de commerces se précipitent à renforcer les mariages pour atteindre la taille critique leur permettant de se mesurer à la concurrence internationale. En fusionnant, les écoles de commerce cherchent également à se renouveler et à gravir des échelons supplémentaires sur le marché dédié à l’enseignement supérieur.
Ce n’est que depuis quelques années que le mouvement de concentration a commencé à faire son chemin vers les écoles de commerce Françaises. Loin d’être une partie de plaisir, les fusions réalisées jusqu’à maintenant n’ont pas toujours du bon.
Fusion des écoles de commerce : entre succès story et échec inéluctable
Compétition internationale oblige, Skema s’est lancé dans une stratégie de croissance et de volume. Skema se déploie sur de nombreux campus sur le territoire Français et à l’étranger. Le projet de fusion a coûté cher mais les résultats restent satisfaisants, comme en témoigne Alice Ghuilhon DG de Skema. Aujourd’hui, l’école doit toujours progresser en visibilité internationale.
La fusion montre bien ses limites dans le cas de France Business School. En voulant organiser son propre mode de recrutement et s’affranchir du modèle des classes préparatoires, la nouvelle école a récolté des conséquences désastreuses.
Nombreux sont les établissements qui choisissent encore d’investir dans les alliances avec plus ou moins de succès. Une alliance, comme l’explique Loick Roche, directeur de GEM, « permet de faire a deux, à trois ce que vous auriez mis beaucoup de temps à faire seul ou que vous n’auriez pas réussi ».
Dans cette course à l’internationalisation, on ne peut que souhaiter bon vent aux écoles qui se laissent attirer par le processus de fusion.
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