Le site ministériel Admission Post Bac (APB) a subi cette année un lifting conséquent, et renforce la sécurité académique des étudiants en leur évitant les années sabbatiques subies, qui font généralement suite à l’échec dans le processus d’affectation. Explications…
Les dates butoirs APB
Cinq dates correspondent à cinq étapes du processus de demande d’affectation d’une université sur le site APB : le 20 Janvier, le 20 Mars, le 2 Avril, le 31 Mai, le 8 Juin. En effet, c’est à partir du 20 janvier que les étudiants peuvent s’inscrire sur le site pour formuler 24 vœux d’affectation pour classer leurs 24 préférences parmi les 12000 formations proposées. Ils auront jusqu’au 20 mars pour le faire, date limite établie pour arrêter un choix définitif. Les retardataires bénéficieront néanmoins d’une rallonge jusqu’au 2 avril, date limite pour l’envoi du dossier de candidature. Le 31 mai sera la date butoir pour classer les 24 vœux d’affectation par ordre de préférence. La parution de la première phase d’admission est prévue pour le 8 juin.
APB 2016 : les nouveautés
Le parti pris de cette année a été de garantir une place pour chaque étudiant. Ainsi, la première mesure est d’exiger à tous les futurs « bacheliers généraux » de choisir, parmi leurs 24 vœux d’affectation, une première année universitaire au sein d’une licence dans laquelle le nombre d’étudiants n’est pas limité, et où il y a toujours de la place (licence libre). Aussi, il s’agira de casser le monopole sur certaines licences très prisées par les étudiants. Ainsi, la licence de droit ou encore de psychologie sont des formations monopolisées par l’université. Par exemple, il est impossible de devenir psychologue sans passer par les bancs de l’amphithéâtre public. Cette année, au lieu de choisir une formation déterminée ainsi que l’université correspondante (licence de psychologie à l’université de Toulouse, par exemple), les candidats devront classer par ordre de préférence les cinq universités de leurs régions académiques proposant cette licence. Un choix qui sera comptabilisé comme un seul vœu.
Ce nouveau système ambitionne de mieux répartir les étudiants dans une même région, afin de soulager les universités du « centre ville ». Cela impliquera forcément une plus grande mobilité des étudiants, qui devront désormais s’attendre à l’éventualité d’une affectation moins proche de leur domicile parental. Bien que la Ministre de l’Education Nationale ait d’ores et déjà promis des aides au logement et au transport, aucune de ces mesures n’a été mise en pratique au moment de la rédaction de ces lignes.